iPad : une part de marché qui continue de s’éroder selon IDC
L’iPad est sur une mauvaise pente en ce
moment. En effet, selon l’institut d’analyse de marché IDC, la tablette à la
 pomme ne représenterait plus qu’un cinquième du marché des
 tablettes. En plus, ce dernier continue à se rétracter. Et même si la
 firme de Cupertino ne craint pas la crise grâce à ses autres produits
 et surtout l’iPhone, inverser la tendance concernant ses
 ventes d’iPad serait l’un de ses plus gros défis pour les années à
 venir :
En 2010, l’iPad, c’était 90 % de part du marché des
 tablettes. Au troisième trimestre de l’année 2015, la tablette à la
 pomme n’en est plus qu’à 20,3 %. Ces mauvais résultats ne
 concernent pas seulement la firme à la pomme. C’est le marché tout
 entier des tablettes qui recule, notamment, face au succès grandissant
 des smartphones aux écrans de plus en plus grands.
Malgré tout, la part de marché de l’iPad diminue plus rapidement que ses
 concurrents. Cela fait d’ailleurs deux années de suite que les ventes d’iPad
 n’atteignent pas les objectifs fixés, malgré la bonne
 réception des produits auprès des journalistes spécialisés et le nombre
 conséquent d’applications optimisées pour le support, disponibles sur
 l’App Store.
Il faudra s’intéresser aux chiffres en fin d’années avec la prise en
 compte des résultats du dernier trimestre qui comprend les ventes du
 nouvel iPad Pro et du dernier iPad mini 4 sorti lui à l’automne. Alors que ce
 dernier est considéré comme l’une des meilleures tablettes à moins de 8 pouces
 du marché avec l’un des écrans les
 plus performants tous formats confondus, l’accueil de l’iPad pro reste plus
 mitigé.
En effet, mis à part son convainquant Apple Pencil,
 difficile pour le moment, de saisir la pertinence de l’objet auprès du grand
 public avec des applications encore trop peu nombreuses à être
 optimisées pour un tel écran. Bien entendu, dans le monde professionnel, celui
 du dessin notamment, c’est sûrement une autre histoire.
Pour les années à venir, l’IDC prévoit une certaine stabilité du
 marché des tablettes, quand bien même, Apple aurait fort à faire pour
 tenter de recoller au score obtenu en 2010.

